Un peu de musique (et beaucoup de photo, quand même)

Une fois n'est pas coutume (!) une petite page de pub sur ce blog. J'ai reçu un commentaire sur mon dernier article me signalant le Myspace de Cécile Deste, et l'auteur me demandait de faire passer le message. A priori ce n'est pas trop mon truc, la réclame, mais là, après avoir écouté les chansons disponibles sur sa page, j'ai décidé de faire une exception parce que c'est bien. Voici donc la page de Cécile où vous pourrez à votre tour l'écouter: c'est doux et chaud, ça fait du bien aux oreilles, la demoiselle est ravissante mais pas que: elle a du talent! Allez-y et faites tourner l'adresse!

Pour continuer dans la pub, n'oubliez surtout pas d'aller voir "La France de Raymond Depardon" à la BNF, parce qu'un photographe qui sait rendre beaux des ronds-points, des salons de coiffure et des garages perdus de la Beauce ou du Morvan, on n'en a qu'un. Fabriquer de l'émotion avec du banal, si c'est pas du grand, art, alors je sais pas... Pour ceux qui s'intéressent à la technique photo, la très intimidante chambre 20X25, les châssis et quelques accessoires ayant servi aux prises de vue sont exposés aussi. Nan, on n'a pas le droit de toucher!

Chez Henri Cartier-Bresson (http://www.henricartierbresson.org/) on peut voir les très belles "Variations" de Harry Callahan. Si vous pensez que le 14ème c'est le bout du monde (ce qui est faux) et que c'est un quartier ingarable (ce qui est vrai), mais que vous aimez le beau noir et blanc et les tirages parfaits, prenez le métro ou un vélib et allez-y.

Cape Cod, 1972
© The Estate of Harry Callahan
Courtesy MEP, Paris

En plus le bâtiment vaut vraiment le détour (amis des lofts, je sais que ça va être dur mais non, ça n'est vraiment pas à vendre)

Enfin, du 18 au 21 novembre, c'est ParisPhoto au Carrousel du Louvre. La grande foire internationale de la photo contemporaine, eh oui! Certains galeristes sont tellement sympas et souriants que vous aurez l'impression de ne pas être assez chic pour fouler le tapis de leur stand ni poser un oeil curieux sur les oeuvres qu'ils exposent, mais faites pas attention, vous avez payé - cher - l'entrée, vous avez le droit, même si vous ne vous offrez pas tout de suite un tirage géant d'une photo floue à 6000 euros. Je blague, il y a des choses très intéressantes même si tout ça manque cruellement de convivialité, mais que voulez-vous, la photo c'est branchouille, et puis c'est pas le salon de l'agriculture, hein! (non, y'a rien à manger ni à boire à ParisPhoto, juste à voir)